Sandra Niot, directrice d’IDH Performance, et Loris Berron, directeur général de l’entreprise Toussaint Thermolaquage, partagent avec nous leur expérience à l’Université des entrepreneurs, sur la gestion des contrats de travail…

 

Pourquoi vous être inscrit au cycle de formation de l’Université des entrepreneurs proposé par l’UDE 04 et la CCIT 04 ?

Sandra Niot : Je me sens légitime dans mon métier, or, être entrepreneur est plus complexe ! J’avais besoin de ces autres éléments. L’aspect humain du cycle de formation, les échanges avec d’autres entrepreneurs du territoire par exemple, m’a également motivé.

Loris Berron : Des confrères me l’ont recommandé, et j’avais besoin de sortir de mon quotidien. Depuis le début de mon activité il y a 4 ans, je suis à fond… C’est nécessaire de prendre du recul pour réfléchir sur son entreprise, de débattre avec d’autres entrepreneurs. Le programme très complet m’a intéressé, cela permet de se remettre à jour sur ses pratiques (notamment juridiques et fiscales), de se poser les bonnes questions.

 

Que vous a apporté la séance du 13/12 animée par Alain De Lopez sur la gestion des contrats de travail ? 

S.N. : Même si je n’ai pas de salariés, cette séance a répondu à mon besoin. En effet, j’accompagne des collectifs et des comités de direction pour améliorer leurs performances humaines. Souvent, des aspects RH (contrats de travail, licenciements) constituent des problèmes préjudiciables à la confiance en entreprise. Je dois intégrer cette aspect dans mon approche avec mes clients.

L.B. : J’ai appris beaucoup sur les nouvelles normes et obligations. Même si j’ai des connaissances grâce à une licence en droit du travail, il est essentiel de rester à la page. L’intervenant était très pertinent et illustrait son propos par des exemples concrets. Nous avons pu lui exposer nos problèmes et avoir des réponses précises, adaptées à notre cas : c’est vraiment très utile !

 

Quelles sont les applications concrètes que vous ferez de cette formation ?

S.N. : Je saurai mieux identifier, chez les chefs d’entreprise que j’accompagne, les problèmes liés aux contrats de travail. J’ai pris conscience de l’importance pour eux de définir un cadre clair à ce niveau, pour établir par la suite des améliorations sur "l'humain" en entreprise.

L.B.: Dans mon entreprise, nous sommes 5 et faisons beaucoup d’heures supplémentaires. Concrètement, j’ai réalisé que j’avais du retard sur certaines normes au sujet des arrêts hebdomadaires et mensuels… Je vais maintenant pouvoir me mettre à jour !

 

Se former sur un domaine plus large que son domaine d’expertise, est-ce important ? 

S.N. : Je n’avais jamais participé à une formation transversale, j’avais toujours fait des formations techniques liées à mon métier. La prise de hauteur, sur une posture de chef d’entreprise est une richesse, et la formation nous donne plusieurs outils. Cela a une utilité à long terme.

L.B. : Oui, cela fait du bien et donne envie de sortir plus de son entreprise. C’est essentiel pour évoluer. Le côté transversal du programme permet des rencontres avec d’autres entrepreneurs de différents horizons. Chaque séance est abordée par chaque intervenant avec beaucoup de pédagogie si l’on est novice.